Sac à langer

Assorti à ma couverture à langer, voici mon sac à langer. J’ai utilisé le même jean et le même lainage pied de poule.

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Inspiré d’un modèle de sac de plage issu du Burda hors-série « Chemisiers jupes pantalons » printemps-été 1996

Avec une grande poche latérale dans laquelle loger le tapis à langer roulé, une poche appliquée à rabat et deux poches fermées par une fermeture à glissière, il est fermé simplement par une cordelette dans une coulisse.

Zoom sur les détails qui tuent :

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Le tapis à langer roulé dans sa poche latérale

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La poche appliquée à soufflets et à rabat, fermée par des pressions KAM

 

Il est assez volumineux pour trimbaler langes, lingettes, sac à couches sales, liniment et tout l’attirail du bébé en balade dans la jungle urbaine, je suis ravie.

KAL avec ma mère – Carré 35

Trente-cinquième carré du plaid progressif de chez Abracadafil

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Un mot pour le décrire, ce carré ? Cauchemardesque. Je ne compte plus le nombre de fois où je me suis plantée et que j’ai dû tout redéfaire pour tout recommencer. J’ai mis près de 3 semaines pour le tricoter…… à la dernière tentative, je mettais un fil de survie un rang sur deux…..

C’est la première fois que je galère autant sur un carré…. habituellement, il n’y a pas de souci, mais là….

Bref, il a beau être très joli au final, je le déteste !!!!!!!!!

Et la version de ma maman ici, qui a galéré tout autant que moi…..

Couches lavables

Cela fait plus de 10 ans que j’ai laissé tombé les tampons et serviettes jetables du commerce. A cette époque, j’étais en plein trip écolo et je découvrais  l’impact de tous ces trucs jetables sur l’environnement : pollution au stade de la production (l’industrie du coton compte parmi les plus polluantes) et génération d’un sacré paquet de déchets tous les mois pendant une bonne partie de la vie de chacune d’entre nous.

Ajoutez à ça que ces trucs sont remplis de produits chimiques et donc néfastes pour la santé. Et en plus, c’est franchement ruineux au fil des ans (si le sujet vous intéresse, il existe plein de sites ultra documentés sur la Toile).

Pour résumer, j’utilise depuis une coupe menstruelle (j’ai gardé la première 10 ans et j’utilise actuellement une Fleurcup que j’ai étrennée au printemps dernier et donc utilisée vraiment pas longtemps 😉 ) et des protège-slip lavables cousus par mes blanches mains.

Fleurcup

Ma Fleurcup. La première chose à faire, à mon sens, en tout cas, ce que je fais, moi, c’est de couper à ras cette tige qui ne sert strictement à rien à part irriter l’intimité de la porteuse et donc de l’irriter tout court.

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Mes protège-slips lavables faits maison cousus il y a environ 2 ans, quand j’ai bazardé mes vieux que j’avais cousus bien des années plus tôt.

J’avais utilisé du PUL uni pour l’extérieur, de la micro-polaire pour l’intérieur, du zorb pour le noyau. Cousu le noyau sur la micro-polaire, puis le PUL sur la micro-polaire.Pas la peine de surfiler. Et fixation avec des pressions résine. (fournitures chez Tiloudou)

Je ne sais plus ni d’où sort mon patron, ni mon tuto, je les avais trouvés sur le Net il y a plus de 10 ans, donc, mais bon, on en trouve pléthore et ce n’est vraiment pas compliqué à faire.

Bref, tout ça pour dire que c’est donc tout naturellement que j’ai décidé d’appliquer ce concept à mon petit crapaud. J’utiliserai des couches lavables. Surtout qu’en plus, s’agissant d’un garçon, je ne suis pas très rassurée à l’idée de maintenir des petits testicules bien trop au chaud et bien trop longtemps dans une couche en plastique, l’infertilité de mon ex-mari m’ayant sensibilisée au problème (doux euphémisme, celles qui sont passées, comme moi il y a pas mal d’années maintenant, par cet enfer que l’on nomme FIV, comprendront).

Au gré de mes recherches, je suis tombée sur ce site super sympa et j’ai finalement décidé d’opter pour des langes à nouer en coton bio (j’ai pris deux lots de 10 langes pour être tranquille).

J’ai coupé des inserts comme ceux-ci dans du molleton de chanvre bio (je ne sais pas comment je me suis débrouillée, je pensais arriver à en couper 20 et je n’en ai que 18…. bon, ok, j’ai pas coupé super droit, mais on s’en fout, hein, vu l’usage.). Je ne me suis pas enquiquinée à surfiler, j’ai laissé les bords bruts, ça ne s’effiloche pas.

Et là où je me suis vraiment lâchée, c’est au niveau des culottes de protection !!!

En effet, sur le site de mon fournisseur de tissus pour couches lavables, j’ai nommé Tiloudou, petite entreprise locale (ouais, enfin, pour moi, quoi lol) dont la gérante, Isabelle, est très sympa, j’ai trouvé un tuto pour faire des  shorties de protection. Et vu le PUL imprimé trop trop mimi qu’on y trouve, je n’ai pas pu résister.

Voyez plutôt :

Shorty de protection :

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Ils ne sont pas trop mignons, sérieux, mes shorties de protection ? Comment aurais-je pu résister à celui qui présente des petits crapauds ? Oui, je sais, il faut que j’arrête avec mes obsessions batraciennes…

Petit Crapaud promettant d’être un grand costaud comme son Crapaud de père, j’ai cousu directement des tailles M (au pire je rajouterai des pressions de façon stratégique pour réduire la taille et les cuisses les premiers temps).

J’en profite pour vous parler de cet engin du Diable qu’est la pince KAM et dont je semble être la seule blogueuse à avoir galéré pendant des mois pour arriver à l’utiliser à peu près correctement….

La pince KAM pour les Nuls (comme moi) :

Voici mon astuce pour poser correctement ces foutues pressions en plastique :

Pour les pressions mâles, enlevez la partie en caoutchouc que j’ai entourée en rouge sur la photo ci-dessous :

KAM

Et, si vous êtes une bourrine comme moi et que la pression s’est déformée au cours de la pose, redonnez-lui sa forme originelle avec ceci :

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Croyez-moi, cet outil est le meilleur ami de la femme, au même titre que la pince multi, la colle néoprène et le tournevis cruciforme.

En revanche, pour poser les pressions femelles, il ne faut surtout pas enlever cette partie en caoutchouc.

Voilà. Peut-être pas très orthodoxe, j’en conviens, mais c’est la seule astuce qui fonctionne avec la sous-douée de la pince KAM que je suis.

 

Donc, pour résumer :

  • langes à nouer en coton bio ;
  • doublées avec des inserts en molleton de chanvre bio pour augmenter l’absorption ;
  • le tout recouvert de shorties de protection imperméables.

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Visez-moi ce joyeux bordel, avec la deuxième pile de langes complètement en vrac, même que j’ai eu la flemme de refaire une jolie pile pour la photo !

Avec ceci, je devrais pouvoir m’en sortir (et Petit Crapaud se trimbaler avec un popotin énorme). Ou péter les plombs et filer acheter des Pampers. Oui, je suis pragmatique et j’ai un grand sens de l’adaptation.

 

Combi-nomade

Le Bon Coin, c’est vraiment génial pour s’équiper pas cher. Au fil des mois et de mes besoins, j’ai pu acheter des vêtements et de l’équipement pour bébé, des vêtements de grossesse et d’allaitement pour moi.

Il y a quelques mois, j’avais par exemple acheté un lot d’une trentaine de vêtements et accessoires pour bébé en taille 3 mois pour la modique somme de 20 € (dans le lot, il y a même une petite paire de baskets de marque qui coûte un bras, c’est dire).

Et c’est dans ce carton que je suis tombée sur ceci :

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Cette petite veste très chaude à capuche m’a intriguée parce que, d’une part, le bas des manches se retourne sur l’endroit pour former des moufles et, d’autre part, il y a des pressions au bas de la veste. Ce n’était donc pas une simple veste, apparemment.

J’ai fait quelques recherches sur le Net et me suis rendue compte qu’en fait, c’est le haut de ce que j’aurais appelé un nid d’ange mais qu’on appelle une combi-nomade ou combi-pilote de nos jours (j’suis dépassée par la puériculture moderne !).

Je me suis dit qu’il faudrait que je couse un bas pour aller avec, donc. C’est à la faveur d’une insomnie que j’ai eu l’illumination et que j’ai su comment procéder. Ouais, dit comme ça, ça fait vachement dramatique, je sais, mais il faut bien que je ménage mon suspens, en même temps.

J’ai donc récupéré un patron de turbulette dans un magazine Burda (toujours celui de mai 2011 dans lequel j’ai trouvé mon tapis à langer) et je n’ai décalqué que le bas de la turbulette.

Je n’avais pas de tissu similaire à celui du blouson, mais il me restait du molleton de mon topponcino et j’avais un tissu fin d’une couleur à peu près semblable.

J’ai donc coupé deux formes dans le molleton et quatre formes dans le tissu jaune, ainsi que deux petits rectangles que j’ai entoilés et surfilés.

J’ai cousu ensemble deux formes en tissu jaune avec une forme en molleton au milieu et surfilé le tout.

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Ensuite, je me suis occupée de la fente pour le harnais du siège auto :

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Sur l’envers, côté entoilage, j’ai tracé la fente. Avec le recul, j’aurais dû laisser 2 cm de marge de couture tout autour et pas 1 cm, c’était un peu juste.

Ensuite, et c’est là la partie la plus minutieuse, on coud une doublure de fente sur chaque forme :

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Et on coupe, encore plus minutieusement, en faisant attention de ne pas couper trop loin et de ne pas couper les fils. J’ai utilisé mon cutter rotatif :

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Il ne me restait plus qu’à retourner la pièce, la repasser légèrement et surfiler.

Ensuite, j’ai cousu les deux formes ensemble, endroit contre endroit, et j’ai retourné le bas du nid d’ange sur l’endroit. Là, je me suis aperçue que je l’avais fait beaucoup trop large, je l’ai donc retourné sur l’envers, j’ai repris mon patron pour redessiner le tracé, recousu, recoupé et ressurfilé. Heureusement, ça ne m’a pris que 5 minutes….

Il ne me restait plus qu’à faire un ourlet en haut et riveter des pressions résine.

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Bon, mes pressions résine n’allaient pas avec les pressions existantes, dommage, alors j’ai riveté des pressions résine sur le haut à côté de chaque pression existante.

Et voilà le travail !

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Et en action (si j’ai bien tout compris !) :

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Sympa, non ? Avec ça, on pourra ramener le petit crapaud de la maternité sans qu’il choppe son premier rhume à 3 jours de vie, ce qui ferait carrément désordre, vous en conviendrez.

Et cette petite cousette ne m’a pris qu’un après-midi. Je crois que je reprends le coup de patte question couture. Et le goût de coudre, aussi 😉