
Oui, oui, souvenez-vous : ce blog est aussi un blog où l’on cause beauté au naturel. Même moi, j’avais fini par l’oublier…
Donc, allons-y, causons beauté au naturel. Vous le savez, j’aime bien établir des petites routines pour prendre soin de moi.
Ces derniers temps, ce fut le choc de simplification, comme dirait l’autre (sauf que moi, c’est vrai). Non pas parce qu’un bébé, c’est chronophage (cela dit, si j’ai pris un congé parental, ce n’est pas pour rien, hein), mais surtout parce que j’avais envie de plus de simplicité. Depuis que j’ai changé de vie, je me désencombre et tends vers le minimalisme. Enfin, à ma sauce, le minimalisme, je ne deviens pas une ascète non plus. Encore que.
Bref, plus envie de me prendre la tête (c’est le cas de le dire vu le sujet de cet article ! mouahahah !!) et envie de plus de simplicité, donc.
Et aussi une révélation.
Ma routine visage :
Matin et soir :
- Nettoyage au savon et rinçage à l’eau chaude
- Vaporisation d’hydrolat (et encore, il m’arrive de la zapper)
- Application d’une huile ou d’une crème
C’est tout ! Exit le layering, j’en suis revenue à ma routine de jadis.
Quant aux masques et autres gommages, cela fait des années que je n’en ai pas fait, il y a longtemps que je n’en éprouve plus le besoin.
Le maquillage, je n’ai plus le goût. Cela m’arrive encore, mais rarement. Genre pour les fêtes. Ou alors ça me prend et je mets un rouge à lèvres bien rouge et rien d’autre.
Voilà. Difficile de faire plus simple.
D’ailleurs, voici une petite tambouille que j’affectionne et qui prend 10 minutes et 4 ingrédients :
Ma crème de jour toute simple :
- 4 c. à c. d’huile
- 1 c. à c. de cire d’abeille
- 2 c. à c. d’hydrolat
- 3 gouttes d’huile essentielle (facultatif, mais ça sent bon et ça fait conservateur)
Direct dans un petit pot en verre, je fais fondre la cire d’abeille dans l’huile, au micro-ondes (ouais, j’ai finalement investi dans un micro-ondes, y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis).
J’ajoute l’hydrolat en filet, tout en touillant avec un mini-fouet.
Quand tout est bien mélangé et un peu refroidi, je rajoute l’huile essentielle et je re-touille.
Et voilà, emballé, c’est pesé ! Plus simple, tu meurs. La cire d’abeille, ça se garde indéfiniment, l’hydrolat, au pire, vous le remplacez par de l’eau de source ou de l’eau minérale et l’huile peut être tout simplement de l’huile d’olive de votre placard de cuisine.
Ma routine cheveux :
Pauvre tignasse malmenée par les variations hormonales dues à ma grossesse et à mon allaitement ! A la fin dudit allaitement, lorsque Pierrot a eu 9 mois, mes cheveux, longs jusqu’à ma taille, ne ressemblaient plus à rien et tombaient.
J’ai donc entrepris une cure de MSM et tout coupé au-dessus des épaules : un élastique + une paire de ciseaux de coiffeur = un dégradé maison (Mini l’expliquait très bien sur son blog mais il n’est plus accessible pour le moment. On trouve plein de tutos facilement sur YouTube et Mini, toujours elle, l’explique aussi très bien dans son bouquin « 14 commandements pour prendre soin de ses cheveux au naturel » aux éditions Lanore).
Et puis, quelques temps plus tard, la révélation, même que pour le coup je devrais y mettre un R majuscule ! J’emmène Pierre chez le médecin pour sa visite des 9 mois et là, je prends conscience que mon médecin, une femme de mon âge, a une opulente chevelure entièrement grise, qu’elle assume tellement bien que je n’ai jamais percuté, qu’elle est très jolie parce que justement elle est simple et s’assume : pas de coloration, pas de maquillage. Et non, elle ne fait pas mémé.
Diantre ! Et pourquoi pas moi ? Parce que justement, je viens de changer de tête, avec ma coupe courte et dégradée, et que j’en ai ma claque de mes cheveux auburn. Et de me les teindre.
Sauf que si mes cheveux, teints au henné et aux plantes, sont justement de plus en plus auburn et de moins en moins brun, c’est parce que justement, là-dessous, il n’y a plus grand-chose de brun.
C’est mon gros problème capillaire : je suis une warrior, je peux tomber huit fois, je me relèverai neuf. Je ne lâche jamais. Je suis forte. Mais je somatise. Ce qui ne me tue pas me rend plus forte. Mais ça me rend toute grise. J’ai eu mes premiers cheveux blancs à 26 ans. Avec ce que j’ai enduré ces dernières années, je pense que mes cheveux sont désormais entièrement poivre et sel.
J’ai décidé d’assumer mes blessures de guerre ! Cela fait bientôt quatre mois que je n’ai pas fait de teinture. Pour l’instant, l’effet bicolore, voire tricolore, n’est absolument pas flagrant. Lorsque j’aurai des envies de manteau en peau de dalmatien, je m’en inquiéterai, mais pour l’instant, ça va, bien que j’aie déjà des racines grises de cinq bons centimètres. Visiblement, ça ne choque personne. L’auburn et le roux s’affadissent parallèlement au fil des lavages et du coup, les différentes couleurs se fondent plutôt bien ensemble (parce que pour couronner le tout, mes longueurs sont bien brunes, elles). Là encore, lorsque j’aurai envie de chasser des souris, je m’en inquiéterai, mais pour l’instant, je m’en fous.
Pour résumer, Marie dans les mois à venir :
Hypothèse haute :

Hypothèse basse :
ou 
Pour en revenir à ma routine, parce qu’au départ, avant de faire ma catharsis (voire mon coming-out, à ce niveau), c’était de ça dont je voulais parler, elle est également devenue très simple.
Donc, à part m’attacher les cheveux lorsque je suis chez moi ou pour dormir, je ne m’occupe guère de mes cheveux.
un bon coup de brosse en poils de sangliers, sur laquelle j’ai vaporisé un tout petit peu d’Oleo Silk DeNovo
un bon lavage, un pschitt de vinaigre blanc pour refermer les écailles (de tortue ah ah !), je fais sécher un peu dans une serviette microfibre…
…puis, démêlage avec peigne en bois, puis peigne en corne, après avoir appliqué une toute petite noisette de Crème Lactée DeNovo.
Voilà. C’est tout.
Parfois, ça me prend et je fais un bain d’huile de coco le samedi soir.
D’autres fois encore, j’éprouve le besoin de me coiffer : un coup de démêloir en corne suivi d’un coup de peigne en corne.
Lorsqu’ils seront plus longs, je reprendrai l’habitude de couper les pointes chaque trimestre, mais pour l’instant, c’est inutile. Sauf si je pète les plombs et que je fais tout couper bien court pour n’avoir qu’une seule couleur de cheveux !
En tout cas, j’ai appris un nouveau mot en rédigeant cet article : « calico ». Je vais pouvoir briller dans les dîners en ville.