Jean Dawn de Megan Nielsen

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J’ai cousu un jean, un vrai ! Oui, oui ! Et il va très bien avec mon pull Vintage Charmer de Drops et mes baskets Totoro !

Un jour, j’ai dû faire face avec courage et lucidité au drame de ma vie : l’homme idéal n’existe pas. Le jean idéal non plus.

Vous me connaissez, je n’avais pas dit mon dernier mot !

En ce qui concerne le jean, je savais très précisément ce que je voulais (au sujet de l’homme aussi, faut pas croire, mais ce n’est pas vraiment le sujet de cet article) : le jean que je portais dans les années 90. Ce qu’on appelle de nos jours le jean mom.

Donc, mon cahier des charges était le suivant : près du corps sans être « skinny » (quelle horreur !) pour pouvoir respirer, une taille vraiment à la taille (qui recouvre le nombril, quoi), qui ait quand-même toutes les surpiqûres, rivets, étiquette en cuir, tout ça, des jeans du commerce. Et qui soit blanc !

Bref, c’était pas gagné. J’ai quelques patrons dans mes Burda et mes Fait Main préférés, ceux des années 90, justement, mais rien qui ne me satisfasse vraiment. Et je n’ai rien trouvé dans le commerce qui ne coûte pas un bras. Un jean, c’est un jean, merde, pas moyen de payer ça 80 euros, faut pas déconner !

Il y a quelques mois, je trouve enfin le tissu qui me va : un twill de coton blanc en promo chez Tissus de Rêve. Ni une, ni, deux, je commande 4 mètres. Et puis je laisse mûrir tout ça dans un coin de ma tête, en me disant que je finirais bien par trouver le patron de mes rêves aussi.

Et puis soudain, le coup de foudre ! Je tombe sur le jean Dawn de Megan Nielsen. C’est lui, le seul, le vrai, l’unique, il y a même la braguette boutonnée !!!! Bon, pour mon premier opus, je n’ai pas osé, j’ai acheté un zip à la mercerie. J’ai également opté pour des surpiqûres ton sur ton, pas folle la guêpe (et puis mon jean blanc à la fac il était comme ça et avec un zip, na ! Marie, Grand Prix de la Maturité, aujourd’hui).

J’ai cousu l’option A, le jean cigarette (soyons fous !) en taille 6 pour être sûre de rentrer dedans quand-même (traduire : pouvoir le fermer en dépit de ventrounet), aucun entoilage (sauf les quatre petits carrés comme Megan l’explique sur son blog, d’ailleurs, on peut trouver tous ses tutoriels concernant ce jean ici). Ah ! J’allais oublier : j’ai brodé à la machine la boutonnière en forme de goutte d’eau si caractéristique des jeans.

Et ta-da !!

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En prime, la pensée philosophique du jour, qui figure sur l’étiquette (trouvée chez Aliexpress, ainsi que le bouton jean et les rivets jeans ; mes aiguilles machine spéciales jean aussi, de mémoire) :

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Donc, comme je le disais, le jean idéal n’existe pas, c’est pour ça que je l’ai fait moi-même.

Pour ce qui est de l’homme idéal, c’est pareil, j’ai dû le faire moi-même aussi. Il est parfait et il m’a aidée pour la découpe du tissu.

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Comme je le dis toujours : on est jamais aussi bien servie que par soi-même ! 😉

Je participe au défi « Je peux pas j’ai couture. », organisé par Claire.

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Sushis

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Aujourd’hui, c’est sushis ! Une commande de Petit Pierre, 3 ans et 1/2, qui a des goûts déjà bien affirmés pour son âge. 😉

Et puisque je n’ai pas non plus envie de passer des plombes en cuisine et que, chez moi, c’est Tupperwareland (« Maman, j’aime trop mes boîtes à bêtises Minions, je pourrais avoir les boîtes à bêtises Schtroumpfs, s’il te plaît ? » toujours Petit Pierre), j’en ai jusque dans la salle bain, c’est dire (ouaich, même un porte-savon Tupperware collector, voui madame !), bref, j’ai utilisé cette recette (et vous trouverez ici la vidéo qui va bien).

Pour les nigiri, j’ai utilisé de la truite fumée et pour les maki, des feuilles de nori, un avocat et les chutes de truite fumée.

Bon, sinon, encore quelques simplifications :

  • il y a belle lurette que j’ai remplacé le vinaigre de riz par du vinaigre blanc (celui-là même que j’utilise pour le ménage, parfaitement) ;
  • et le riz à sushi par du riz à risotto ;
  • pour l’assaisonnement du riz : un demi-verre de vinaigre, j’y ajoute une cuillère à soupe de sucre et une cuillère à café de sel, hop, je mets le verre une minute au micro-ondes, je touille et je verse sur le riz.

Avec les moules Tupp, c’est super vite fait, et le riz est toujours parfait avec le cuiseur à riz !

Non, je ne vends pas des Tupperware, mais, comme je le dis toujours en rigolant, si je m’y mettais, je ferais un carton, je suis capable de vous prendre la tête pendant des heures, avec. Donc, j’arrete pour aujourd’hui, parce que vous allez finir par me détester. 😉

Bon appétit 🙂