Je ne pouvais pas commencer l’année 2018 sans vous montrer ce que je considère comme mon chef-d’œuvre couturesque de 2017 !
Encore un sublime patron d’Ivanne S. que j’ai raflé lors de mon gros craquage sur son site, le jour où je l’ai découvert.
Pour étrenner ce patron, j’ai décidé de nous coudre des manteaux, rien que ça ! Sachant que je n’avais pas cousu ce genre de pièce depuis près de vingt ans et que je ne me sentais plus franchement sûre de moi pour ce faire….mais, encouragée par ces derniers mois au cours desquels j’ai bien fait tourner ma machine à coudre et par la perfection des patrons et des tutos d’Ivanne, je me suis lancée.
Évidemment, j’ai changé d’avis au dernier moment : au lieu de nous faire les duffle-coat dont je rêve depuis l’hiver dernier, j’ai opté pour des manteaux d’un genre complètement différent. Il faut dire que j’ai flashé sur un caban bleu roi. Et puis, au cas où je les louperais, je n’avais pas envie d’acheter un beau lainage bien plus cher.
Les manteaux sont cousus en caban 100 % polyester et les doublures en coton à chemise (toujours de chez Saint-Pierre).

Les deux manteaux sont presque identiques (double boutonnage, col officier, longueur medium), mais pas tout à fait : pour celui de Pierre, je n’ai pas mis de poches dans les côtés, ni de ceinture partielle au dos, ni de patte de manche. Et puis j’ai mis un rang de boutons en moins. J’ai opté pour des capuches amovibles, afin de ne pas avoir trop d’épaisseur de lainage à coudre, ma Brother CS10 ayant clairement atteint ses limites lors de la couture de cet ouvrage, à mon grand dépit.
Pour les boutonnières, ben là j’ai vraiment atteint les limites susmentionnées : impossible de broder une seule boutonnière à la machine. Alors j’ai opté pour des boutonnières à la main. Finalement, ça a été plutôt rapide et le résultat est plutôt pas mal. En fait, il est même plus joli, parce que plus discret que les boutonnières que j’aurais fait à la machine, ayant réussi à trouver un coton à broder de la même couleur que mon tissu et m’étant dépatouillée avec la broderie. D’ailleurs, je crois que pour les manteaux, je vais opter pour cette méthode, désormais. Surtout que je ne couds pas des manteaux tous les mois non plus !
J’ai utilisé de vieux tutos trouvés dans Les Doigts d’Or. Si, si. D’ailleurs, c’est dingue ce que ces gens pouvaient faire avec une machine à coudre équipée seulement d’un point droit et d’un point zigzag. En un mot : tout !!! Et même pour la couture à la main, le tricot, le crochet ou encore la broderie, ils étaient vraiment fortiches.

J’ai beaucoup aimé la méthode d’Ivanne pour les doubler, j’ai un peu appréhendé au moment de les retourner sur l’endroit, mais c’est magique : tout se met en place à ce moment-là.
Bref, une fois encore, je suis bluffée par Ivanne ! Incroyable, d’arriver à nous faire faire des cousettes aussi jolies les doigts dans le nez !!!
En plus, elle est toujours dispo pour répondre aux questions angoissées type : « et comment je fais si je n’arrive pas à gérer l’embu des manches ? Je peux le virer, dis ? et les épaulettes, je suis obligée ? ». Oui, bon, je sais. J’ai suivi ses conseils : je n’ai effectivement pas mis d’épaulettes ni de cigarettes de manche (j’ai des épaules de nageuse d’Allemagne de l’Est) mais je me suis débrouillée comme une pro avec l’embu : là encore, la solution a consisté en un fil de fronce à la main et non à la machine.

Un patron que je compte décliner en trench, duffle-coat, petite veste pour le printemps…..bref, LE patron qu’il faut avoir dans sa collection de patrons. 😉

Ma photo préférée : mon chaton qui a tout-de-suite adopté son manteau :

Ah, sinon, vu que j’ai bien ramé avec ma machine (et encore, je ne vous raconte pas mes déboires de cet été avec un Trop Top que j’ai voulu réaliser en jersey fin et fluide et qui n’est pas terrible au final), je m’en suis offert une nouvelle pour Noël. Pas une machine plus sophistiquée, non, bien au contraire, je suis revenue à mes premières amours : la machine mécanique qui n’a pas beaucoup de points (j’en reviens toujours au point droit et au point zigzag, comme les Doigts d’Or !), mais qui est fiable et robuste. Un peu brute de décoffrage, quoi. Tout ce que j’aime.
Bref, j’ai jeté mon dévolu sur la Janome Melody 41. Et puis, j’ai fait une grosse folie, sur un coup de tête : j’ai acheté en même temps la surjeteuse Janome 344D, qui n’était pas prévue au programme mais dont j’ai eu subitement envie pour compléter la machine. Bref, que du bonheur pour Noël.
Sur ces bonnes paroles, je vous souhaite une :

Je participe au défi « Je peux pas j’ai couture. », organisé par Claire.
