Photo Bergère de France retrouvée chez Ravelry
Un modèle que j’ai depuis une bonne dizaine d’années dans mon disque dur…..et tricoté dans ma laine préférée, Idéal de Bergère de France, en plus !
Je me suis enfin décidée, quoi. Des couleurs d’origine, seule Olivine existe toujours. Pour les autres, j’ai utilisé Danseuse, Jaune et Girolle, afin d’être au plus près du modèle, dont le mélange de couleurs m’a toujours fait craquer.
Voici donc ma version :
J’en profite pour vous montrer le bonnet assorti à mon ensemble snood et mitaines. Il s’agit aussi d’un modèle Bergère de France, réalisé dans le reste de ma laine.
Pour en revenir au gilet, j’ai eu une méga flemme de faire le montage de façon classique, alors, après avoir repassé les pièces et rentré les fils…..j’ai sorti la machine à coudre. Ouaich. Un point zigzag étroit et le tour est joué. Après, il ne reste plus qu’à rentrer les multiples bouts de laine (merci les rayures) dans les « marges de couture » ainsi formées.
Non, parce que c’est toujours pareil : j’adore coudre, j’adore tricoter, mais je déteste coudre mes tricots, voilà, c’est dit. Au moins, avec cette méthode, je rechigne moins à faire mes finitions.
Le résultat m’a tellement plu que j’ai redéfait les coutures de mon pull transformable, totalement ratées et que je l’ai réassemblé à la machine à coudre lui aussi. Dans la foulée, puisque j’ai dû détricoter le col, je l’ai refait moitié moins haut et à part. J’ai utilisé cette bonne vieille méthode de Phildar pour le coudre au pull. Et puis, finalement, je trouvais que le bas, tricoté en rond, ne rendait pas bien avec le haut, tricoté à plat, alors j’ai refait le bas comme prévu à l’origine. J’ai gardé le snood (moins la rayure Vitrain du haut, je n’avais plus assez de laine, j’ai merdouillé en détricotant le col), enlevé les boutons pour les recoudre sur la nouvelle version et voilà. Un pull et un snood.
Bon, j’ai fini mes digressions, moi ? Je parlais de mon gilet, m’enfin (j’essayais, plutôt). Bref, j’ai cousu mes fameux boutons en bois de chez Aliexpress (oui, oui, j’en ai encore). Ah oui, j’oubliais, la bordure à part, bof, j’avais du mal à la coudre alors, au final, j’ai relevé des mailles et l’ai tricotée directement sur le bord du gilet. Je n’ai pas compté le nombre de mailles que je relevais, j’y suis allée complètement au pif. On a tendance à sous-estimer le pifomètre, qui est une unité de non-mesure vachement pratique au quotidien.
Maintenant que je me suis bien fait transpirer avec des pulls pour prendre tout un tas de photos pas trop pourries, je file me changer, hein !
Édit du 24 septembre 2019 :
Scrogneugneu ! Comment que j’ai cousu mes boutons, moi ???!!!! Raaaaa ! Le décalage de la mort qui tue !
Bon, on prend une grande inspiration, le découd-vite et on recommence.
Dans la foulée, on en profite pour rebroder les boutonnières au point de feston, c’est plus joli et ça tient mieux fermé.
Voili, voilou !
C’est quand-même mieux comme ça !